À Saint-Cyr comme à Cannes-Écluse, les cadres de police étrangers à l'honneur

© ENSP

À Cannes-Écluse, 15 nouveaux auditeurs étrangers ont fait leur rentrée avec la 21e promotion de lieutenants de police.

Ils sont originaires d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, d’Égypte, du Gabon, de Guinée, de Jordanie, du Liban, de Madagascar, de Mauritanie, du Niger, de Roumanie et de Tunisie. Pour la première fois l'Arménie est représentée par une auditrice. Sélectionnés en même temps que les auditeurs qui suivent leur scolarité de commissaire à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, ils ont intégré l’école de Cannes-Écluse pour une période d’un an au cours de laquelle formation sur site et périodes de stages en services actifs se succèderont. Preuve du bon accueil que leur réserve la municipalité de Cannes-Écluse, ils ont été invités à rencontrer le maire le 21 janvier dernier.

Les cadres de police étrangers de la 67^e  promotion de commissaires de police ont eux aussi répondu avec plaisir à l'invitation du maire de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or et de son équipe municipale pour la traditionnelle cérémonie des vœux, samedi 9 janvier 2016. Accompagnés de la directrice de l'ENSP, ainsi que des nouveaux chefs de la division des formations préparatoires partenariales et internationales (DFPPI) et de la division du renseignement et de la sécurité nationale, ils ont, pour la troisième fois depuis leur arrivée à l'ENSP fin août 2015, pu converser avec les familles saint-cyrotes.

Du lundi 23 novembre au vendredi 18 décembre ces auditeurs ont été répartis dans 7 centres de stage (DDSP 06, 33, 34, 44, 63, 78 et DSPAP). Une phase qui leur permet de découvrir et d'analyser les activités liées aux missions fondamentales de sécurité publique en France. Chaque stagiaire a pour obligation de rédiger un rapport de stage sur une thématique choisie en concertation avec son responsable de stage et le chef du DFPPI, assortie d'une étude comparative liée aux fonctions de chef de service exercées dans son pays.

De retour à l'ENSP, les 5 et 6 janvier 2016, lors d'un débriefing individuel, chacun aura pu en exposer les axes de réflexion et échanger avec le nouveau chef du DFPPI, assisté d'un officier et de la psychologue de l'école, sur les ressentis de ces stages. Un contexte très particulier cette fin d'année, marquée par l'état d'urgence, et plus particulièrement pour l'auditeur affecté au commissariat du 11^e  arrondissement à Paris.
 
 Outre les questionnements inévitables entre policiers pour découvrir la réalité du métier de leurs homologues étrangers, des rencontres avec les partenaires des forces de sécurité ont permis aux auditeurs de mieux comprendre les enjeux de la communication locale. M^me  NDIAYE, commissaire, chef du commissariat de Plateau à Dakar a pu, dans le cadre du stage au sein de la DDSP du Puy-de-Dôme, s'entretenir avec un journaliste de la presse écrite locale (lire l'article de La Montagne ) . Une occasion d'échanger à la fois sur la découverte des services de police français mais également sur ses fonctions au Sénégal dont peu de femmes peuvent, à ce jour, se prévaloir.