Ils font la Une !

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Fraichement installée dans ses nouvelles fonctions à Montereau-Fault-Yonne après la cérémonie de sortie de la semaine dernière, la commissaire Mathilde GEAI a fait l’objet de plusieurs articles dans la presse régionale. Comme elle, de nombreux commissaires issus de la 70e promotion ont fait le point sur leurs nouvelles missions... Revue de presse.

*La commissaire de tous les défis (article du Parisien  / publié le 2 juillet)

Elle a franchi d’énormes obstacles pour devenir commissaire. Après avoir arrêté l’école en première, Mathilde Geai, 40 ans, prend son premier poste à la tête de 165 policiers, avec l’envie de servir le public.

La voilà presque surprise et surtout très émue de tous ces honneurs, en ce jeudi matin où elle devient officiellement la nouvelle commissaire de police de Montereau-Fault-Yonne, installée dans la cour du commissariat par Philippe Justo, le directeur départemental de la Sécurité publique de Seine-et-Marne.

Et surtout fière de son parcours hors normes et heureuse de prendre ce premier poste où le 1er septembre, elle sera cheffe de la nouvelle circonscription qui regroupera les commissariats de Montereau-Fault-Yonne et Moret-Loing-et-Orvanne. Elle sera ainsi à la tête de 165 policiers.

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A 40 ans, Mathilde Geai sort tout juste de l'école nationale supérieure de police. Son parcours n'a pas suivi un cursus rectiligne, d'autant qu'elle a mis un terme à sa scolarité à 17 ans, en classe de première. Femme de défis, elle a fini par oser réaliser son rêve, malgré les difficultés qu'elle a rencontrées.

« J'ai travaillé dans la vente, l'hôtellerie-restauration. Mais j'ai toujours voulu entrer dans la police, explique-t-elle. Il y a neuf ans, j'ai passé un premier concours que j'ai réussi pour être agent spécialisé dans la police technique. Trois ans après j'en ai passé un autre pour devenir technicienne de la police technique et scientifique ».

Les rodéos, « un dossier sans réponse toute faite »

Mathilde Geai prend finalement un congé sabbatique pour préparer le concours de commissaire, l'un des plus difficiles de la fonction publique. La voici, trois ans plus tard, nommée à la tête du commissariat de police de Montereau. « C'est une nouvelle page qui s'ouvre personnellement. Mais professionnellement aussi car c'est une création de poste. J'ai tout à faire, se réjouit cette femme dynamique et éternellement souriante. C'est un joli défi ». Un de plus.

De ce parcours non linéaire, elle a appris à regarder droit devant sans se soucier du regard des autres, comme le prouvent son tatouage au-dessus de sa cheville droite et ses escarpins vernis à talons hauts, pas très réglementaires.

Originaire du Mans (Sarthe), cette passionnée de voyages, mère de trois enfants, connaît déjà le sud du département puisqu'elle a passé ces trois derniers mois de stage à Fontainebleau et à Montereau-Fault-Yonne. Elle a donc déjà pu appréhender les attentes des habitants de Montereau-Fault-Yonne face aux rodéos de scooters et de motos qui les excèdent. « L'idéal, c'est de confisquer les engins en cause. Mais il est bien sûr hors de question d'engager une course-poursuite avec les conducteurs, insiste-t-elle. Pour le moment nous en constatons peu. Malheureusement, lorsque nous sommes appelés, le temps que l'on arrive, il n'y a plus personne. Si cela revient toujours au même endroit on peut envisager de tourner dans le quartier avec des effectifs pour les dissuader de venir. Mais c'est un dossier dans lequel il n'y a pas de réponse toute faite ».

Un groupe Stups et une brigade de protection familiale

Mathilde Geai se penchera aussi sur les excès de vitesse en agglomération. « Nous pourrons mener des opérations de contrôle renforcé avec la police municipale ou avec les motards du Service d'ordre public du département, avance-t-elle. Je sais aussi que mes équipes sont demandeuses de formations sur les contrôles routiers ».

Le trafic de drogue sera évidemment un axe de travail majeur. « Il y a un énorme travail à faire. Nous allons créer un groupe de quatre policiers qui sera dédié uniquement à ça », annonce-t-elle. Cinq autres policiers vont intégrer une brigade de protection familiale chargée d'intervenir dans les cas de violences conjugales et de violences intrafamiliales. « Il y aura une sensibilisation des effectifs à prendre les dépôts de plainte, ajoute Mathilde Geai. Je sais qu'ils sont volontaires et motivés ».

Déjà très apprécié par ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques, elle a à coeur de « mener les gens vers le haut ». « Etre commissaire, c'est être le capitaine du navire tout en restant à l'écoute », souligne-t-elle.

Consciente de l'image « compliquée » de la police auprès des citoyens, Mathilde Geai veut prouver que les forces de l'ordre sont « au service du public ». « Je souhaite être là pour les habitants, martèle-t-elle. Et pour cela, il est important de développer des partenariats avec les maires et les associations ».

Mathilde a également fait la une du journal La République de Seine et Marne , pour retrouver l’article cliquez ici

Grégory PETRI, nouveau chef de la police nationale de La Ciotat , s'est quant à lui entretenu avec un journaliste du Var-Matin  tandis que Juliette DUPOUX répondait aux questions de l 'Est Républicain .

David BREZEL, nouveau commissaire de Brive  a fait la Une de La montagne.

Eric BOUFFET était interrogé par Le Républicain de l'Essone

Patrick LESEUR, installé à Lorient a répondu aux questions du Télégramme

Laurent PALMARINI revient en Bretagne et se confie au  Télégrame

Prune GUESNIER, numéro 2 du commissariat de Béthune, interviewée  dans la Voix du Nord

Sandrine COUZINET,  prend son poste à Béziers  et s'entretient avec le Midi Libre

Mathilde POTEL, nouvelle commissaire adjointe de la ville de Calais  apparaît dans le Journal des Flandres