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Interview de Céline CANCE, major de la 63ème promotion

Publié le 25 avril 2013
Céline CANCE © ENSP

Céline CANCE, ancienne élève de la classe préparatoire intégrée, est classée major de la 63ème promotion qui sera baptisée en juin. Elle revient ici sur son parcours.

En tant qu'ancienne élève de la classe préparatoire intégrée, pourriez-vous nous dire ce que vous a apporté la CPI ? Quels conseils donneriez-vous aux actuels élèves de la CPI pour réussir le concours et les épreuves de formation initiale ?

"A l'issue de mon Master 2 en droit pénal à la faculté de droit de Montpellier, j'ai intégré la CPI au sein de l'ENSP. Cette classe préparatoire m'a permis d'approcher au mieux les attentes exigées par le concours de commissaire de police. L'ensemble du corps professoral composé de commissaires de police mais également de professeurs universitaires de droit maîtrise la technicité et la spécificité des matières écrites et orales du concours. Il est essentiel de comprendre comment aborder les différents sujets tant sur le plan théorique que pratique, ce que permet cette classe préparatoire de par les conseils prodigués par les intervenants, le travail intense demandé et la rigueur imposée dans le travail.
Les conseils que je pourrais donner aux actuels élèves de la CPI sont très pratiques. Il est important d'être motivé, assidu, de ne jamais abandonner, l'échec peut arriver mais il faut recommencer. Ce sont des concours difficiles qui demandent beaucoup de connaissances mais surtout une réflexion particulière qui peut parfois s'acquérir après un ou deux ans de préparation.
Il est conseillé de passer plusieurs concours afin de maîtriser les conditions dans lesquelles se passent les épreuves et d’arriver à en comprendre les attentes.
Personnellement, désirant depuis longtemps entrer dans la police nationale, j'ai passé les trois concours : gardien de la paix, officier de police, commissaire de police. Ayant échoué une première fois au concours de commissaire de police à l'oral, je suis entrée en école de gardien de la paix avant de réussir celui de commissaire de police pendant la scolarité".


Quelle affectation avez-vous choisie et pour quelles raisons ?

"J'ai choisi le poste d'adjoint au chef du SSP à Montpellier. Pour un premier poste et en tant qu'externe, je voulais un poste d'adjoint pour me donner le temps d'apprendre. Je souhaitais un poste généraliste au sein de la sécurité publique. La fusion du service de sécurité et proximité et du service d'ordre public et de sécurité routière à Montpellier me permettra d'approcher à la fois les enjeux partenariaux mais également les problématiques d'ordre public. Ce poste aura une visée opérationnelle".

Que retenez-vous de ces deux années de formation ?

"Cette formation m’a paru intéressante tant d’un point de vue théorique que pratique en amenant la maîtrise des différents outils nécessaires à la gestion quotidienne du métier de commissaire de police.
Les périodes de stages permettent, quant à elles, d’appréhender le terrain et de côtoyer les difficultés rencontrées tant au niveau managérial qu’au niveau organisationnel.
L'esprit solidaire de notre promotion a permis également de créer des liens et de partager nos expériences professionnelles lors des stages ou antérieures.
Ainsi, tout au long de cette formation, j'ai pu approcher le cœur du métier de commissaire de police alliant le management, la conception de dispositifs ou de projets, les relations partenariales mais surtout l'importance de la dimension humaine".

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