Nous contacter

École Nationale Supérieure de la Police

Siège et Site de Saint-Cyr-Au-Mont-d'Or
9, rue Carnot
69450 SAINT-CYR-AU-MONT-D'OR
Tél. : 04 72 53 18 50

Site de Cannes-Écluse
BP 50097 - 77875 MONTEREAU Cedex
Tél. : 01 64 69 35 00

Vous êtes dans : Accueil > Actualités > L’ENSP accueille sa deuxième soutenance universitaire

L’ENSP accueille sa deuxième soutenance universitaire

© ENSP

C’est dans les locaux de l’ENSP, au sein de la très solennelle salle d’honneur, que Fabrice BESACIER a choisi de soutenir son mémoire d’habilitation à diriger des recherches (HDR) le 18 septembre dernier.

Chimiste de formation, aujourd’hui chef de la division chimie du laboratoire de police scientifique de Lyon, Fabrice BESACIER a défendu devant un jury sa recherche portant sur le profilage chimique des stupéfiants. Une recherche concrète, d’intérêt opérationnel, qui permet déjà à la police d’être plus efficace dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

 Cette démarche est le fruit d’un long travail de recherche et développement au laboratoire de police scientifique de Lyon, travail d'équipe qui a impliqué l’ensemble du personnel passé et présent de la section stupéfiants et de la division chimie. Pendant 15 ans, ils ont participé à 12 projets collaboratifs européens dont 2 projets de jumelage (Croatie et Serbie) et 1 projet ANR, organisé des séminaires au profit de collègues étrangers, accueilli 3 doctorants à temps partiel ou complet. Environ 35 publications, et autant de communications orales ou affichées ont été produites sur cette période.

 L’autorisation qui lui a été donnée d’aller vers l’HDR récompense cette volonté permanente d’ouverture vers l’extérieur, d’amélioration des processus d’analyses, de recherche de nouvelles méthodes et techniques au profit des requérants, policiers, gendarmes et magistrats.

 Membre du réseau des docteurs de la police nationale, Fabrice BESACIER souhaite faire des émules, et plaide pour une stratégie ambitieuse en matière de recherche et développement dans la police. « L’obtention du doctorat ne devrait pas être un point final. La plupart des membres du réseau des docteurs de la police nationale occupent des postes au sein de services très opérationnels, pour autant je pense qu’ils ne doivent pas perdre de vue que leur expertise est utile. Je me sers moi-même de ce réseau pour informer les autres de ma démarche et pour inciter ceux qui sont intéressés à faire la même chose, à les aider. Il faut cultiver l’esprit de recherche et développement, on oppose trop souvent cette dynamique à l’opérationnel »  confiait-il en début d’année à l’ENSP Mag.

Recommander cette page Haut de page