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Rencontre entre deux concours !

La semaine dernière, nos CPI s’attaquaient aux épreuves écrites du concours de commissaire. (lire notre article) Nous en avons profité pour poser quelques questions à Ludivine MOUFFOK, élève CPI à Saint-Cyr. Plongée dans ses révisions et en attente de certains résultats, elle a tout de même pris le temps de répondre. Cette année elle présente plusieurs concours : celui de commissaire, celui d’officier et celui d’inspecteur des douanes. Elle nous raconte comment elle aborde les épreuves.

 

 

Comment vous sentez vous à la veille des épreuves du concours de commissaire ?

 « Je me suis efforcée de me mettre dans de bonnes conditions. De manière générale, il est difficile de se sentir assez prêt dans ce type de concours. Une fois l'échéance arrivée, il faut se lancer malgré la sensation d'avoir plein d'autres choses à revoir. Par contre, il est essentiel de se reposer et de passer une bonne nuit la veille des concours pour tenir sur la durée ». 

 

Comment abordez-vous ce concours ?

 « Cette préparation m'a permis de confirmer ma vocation. D'ailleurs, je compte passer les épreuves de gardien de la paix en 2021.  Si j'ai changé d'orientation, c'est dans le but de rentrer dans la police coûte que coûte. Je pense qu'il faut aussi se préparer à échouer mais que cela ne doit pas nous décourager dans l'avenir. Ces concours se préparent sur le long terme. Néanmoins, il faut y aller en étant confiant et en croyant en son potentiel et en ses chances. Il faut avoir conscience que ce sont des concours difficiles qui nécessitent de la persévérance et de l'endurance. Enfin, dans les moments de découragements, il faut garder à l'esprit que 173 postes sont offerts cette année pour le concours d'officier. Il est très rare d'avoir autant de postes ouverts, ce qui incite davantage à saisir sa chance »

 

Quels conseils donnés par vos professeurs à l’ENSP retenez-vous particulièrement aujourd’hui ?

 « J'ai pris en compte l'ensemble des conseils fournis par mes professeurs durant la prépa. Je retiens particulièrement celui de notre professeur de culture générale, Mr. Le GUERINEL, qui nous disait dès le début de l'année de se méfier de nous-mêmes dans ce type de concours. L'idée étant de se défier des certitudes qu'on pourrait avoir lors des épreuves afin d'approfondir la réflexion et se poser les bonnes questions. Le but étant de répondre aux attentes du jury. Ensuite, je retiens la méthode « coué » : être optimiste et se convaincre soi-même que, malgré la difficulté des concours, nous sommes capables de réussir. En effet au sein de cette prépa, nous avons tous des acquis et des connaissances nous permettant d'obtenir les écrits. Il était également important de travailler la méthodologie. L'essentiel réside dans le respect de la méthode afin de rendre une copie conforme aux attentes du jury.  Enfin, l'ensemble des conseils donnés par la commandante, Madame RIBEROLLES, nous ont été précieux tout au long de la préparation des concours ». 

 

Quel sont les atouts majeurs de la CPI de l’ENSP pour une préparation de concours selon vous ?

« Les atouts de la CPI sont indéniables. Tout d'abord, elle nous permet d'être immergés dans un milieu au contact d'élèves commissaires, de cadres de police étrangers et de professionnels avec un parcours riche et unique. Nous avons appris de leurs différentes expériences et ils ont été d'une aide précieuse dans la préparation des concours. Cet atout était particulièrement important pour moi qui n'avait pas eu l'opportunité de réaliser des stages au sein de la police. Ensuite, grâce au système de tutorat proposé par la CPI, nous avons pu tous bénéficier des conseils de ceux qui ont réussi les années précédentes. Ceci a été, selon moi, un atout majeur. Par ailleurs, nous avons été épargnés en partie des conséquences de la crise sanitaire dès lors que nous avons eu, durant toute la formation, des cours en présentiel, et avons eu la chance de ne pas subir des cours en visioconférence. Ce détail peut faire la différence dans un contexte aussi compliqué pour les étudiants. Il était également très intéressant d'avoir chaque semaine une revue « actualité » préparée à tour de rôle par les étudiants de la CPI, permettant non seulement d'avoir une vision complète de l'actualité hebdomadaire, mais également de se préparer aux épreuves de la mise en situation individuelle et collective dans l'hypothèse de réussite des écrits.

 Enfin, le principe des classes préparatoires intégrées doit continuer à se développer, en ce qu'il permet à des étudiants méritants avec de faibles ressources d'avoir un cadre de vie idéal pour la réussite des concours »

 

Vous avez choisi de présenter également le concours d’inspecteur des douanes, pourquoi et comment préparez-vous ces différents concours?  

 « J'ai décidé de préparer le concours des douanes car cela rejoint mon parcours universitaire sur certains aspects. Diplômée d'un master II « Lutte contre la criminalité financière et organisée », j'ai toujours eu un attrait pour le métier d'inspecteur des douanes, maillon fort dans la lutte contre la délinquance économique et fiscale. Il s'agit, en plus, d'un métier avec des missions diverses et complètes.

 En outre, cela me permettait d'appréhender les concours et de m'entraîner. J'en avais besoin car c’est ma première année de concours depuis la fin de mes études universitaires. Pour la réussite de ces épreuves, j’ai dû préparer particulièrement la note de synthèse, qui requiert une méthode spécifique ainsi que l'épreuve de géographie. Je me suis concentrée sur le programme et j'ai étudié des cours de géographie du lycée. 

 Pour résumer, ce fut une expérience très enrichissante qui réalise la plupart des promesses annoncées par le concept de la CPI. Je tiens particulièrement à préciser que j'étais avec une promotion exceptionnelle, qui reflète, selon moi, des qualités précieuses pour le métier de policier à savoir : l'exemplarité, la solidarité, la loyauté et la générosité. Malgré notre position de concurrents, je ne l'ai jamais ressentie comme telle et nous avons toujours fait preuve de solidarité entre nous. J’étais entourée de camarades avec des parcours différents, riches et uniques. J'ai beaucoup appris d'eux et souhaite profondément leur réussite »

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