Événements culturels : quelle réponse face au risque terroriste?

Retour sur les deux formations « la sûreté des évènements et des sites face à la menace terroriste », proposées au sein de l’ENSP aux mois de juin et juillet dernier…

Si la lutte contre la menace terroriste est au cœur des priorités de la police nationale, c'est aussi une préoccupation des organisateurs d'événements et de spectacles. En avril 2017, consécutivement à la mission confiée au préfet Weigel, les ministères de l'Intérieur et de la Culture avaient édité un guide de recommandations visant à renforcer les mesures de sécurité des événements et sites culturels. Une thématique pleinement d'actualité puisque la saison estivale est celle qui concentre nombre de festivals, concerts et autres rassemblements. Restait à mettre en place un volet formation : c'est désormais chose faite à l'ENSP. Des stagiaires du monde culturel ont appris à améliorer la mise en place des protocoles de sûreté.

Ils étaient respectivement 20 et 16 stagiaires issus du monde de la culture à suivre le programme dense mais néanmoins passionnant de cette formation, organisée sur deux sessions par le departement des formations partenariales.  A

près une nécessaire présentation du contexte lié au plan Vigipirate et à la menace terroriste, suivie d’un état sur la complémentarité sûreté/sécurité,  ils ont pu échanger sur leurs  pratiques professionnelles notamment à travers un cas pratique.

Le lendemain, l’opérationnel était à l’honneur. Un cadre de préfecture a pu exposer ses principales attentes en matière de partenariat tandis qu’un directeur de la sûreté s’est prêté au jeu des questions – réponses sur son expérience professionnelle très variée dans ce domaine.  Enfin, un cadre du RAID a clôturé la formation sur le thème « Réagir en cas d’attaque ».

Les stagiaires présents ont accueilli la formation avec enthousiasme, la jugeant « très intéressante avec des intervenants aux profils variés et une vraie volonté d’échanges  »  et appréciant l’étude de cas en petit groupe : « c’est très enrichissant et stimulant  ». De telles coopérations sont représentatives d'une nécessaire coproduction de la sécurité, une démarche qui est dans l'ADN même de l'ENSP.