« La sûreté des sites et évènements face à la menace terroriste » dispensée par l’ENSP

© Patrick Berger

Du 14 au 16 mars 2023, un module de formation intitulé « La sûreté des sites et des événements face à la menace terroriste » entièrement rénové et repensé par l’ENSP s’est déroulé dans la salle de réception du Palais de Chaillot.

Dix stagiaires responsables de sécurité-sûreté et chefs d’équipe sûreté au sein de la Bibliothèque Nationale de France, du jardin des plantes, du musée de l’homme, de la cité du patrimoine et de l’architecture du Palais de Chaillot à Paris étaient présents à ce stage.

Différents experts et intervenants d’exception issus de services du ministère de l’intérieur et des outre-mer, tels que le Service de la protection (SDLP), l’office central de lutte contre le trafic de biens culturels, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste, la Brigade de Recherche et d’Intervention et du ministère de la culture (service du Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité et conseillers sûreté auprès du ministère de la culture) ont animé cette formation.

Un intervenant de l’ENSP a organisé une initiation aux TOP (techniques d’optimisation du potentiel). Ce module complète la formation « gestion opérationnelle de la menace » qui a été précédemment suivie par une partie des stagiaires.
L’ENSP dispense donc désormais deux modules de formation spécialement conçus pour répondre aux attentes des établissements culturels.

Des modules fondamentaux pour la sûreté des sites en vue des Jeux olympiques et paralympiques 2024 et de la Coupe du monde de rugby 2023 qui abordent de nombreux conseils et rappels pratiques afin de :

• Connaître les dispositifs ministériels de protection des établissements recevant du public (ERP),
• Rappeler les principes de la sûreté,
• Connaître l’état de la menace (terroriste), l’anticiper et s’y préparer,
• Détecter les signes de radicalisation,
• Savoir les moyens mis en place afin d’assurer la sécurité d’un site culturel lors du déplacement de personnalités,
• Savoir identifier les services impliqués dans la sûreté,
• Mettre en œuvre des moyens de protection des biens culturels (moyens physiques, humains, électroniques),
• Améliorer sa résilience (via le plan de continuité d’action et la définition de plans de sauvegardes biens culturels, entre autres).

Le stage a permis d’expliquer les attentes des forces d’intervention rapide vis-à-vis des directeurs sûreté des ERP et de rappeler l’importance des exercices pratiques ou simulations pour préparer leurs équipes à travailler en synergie avec les forces de sécurité intérieures.

Au-delà de la formation, des liens se sont noués dans le cadre du partenariat de sécurité. Ceux-ci pourraient éventuellement donner lieu à de futures actions de sensibilisation.