Le tour du monde des pays - épisode 6 : Une Algérie déterminée

© ENSP

Après l'interview de monsieur Rida Chbouh, commissaire de police au Maroc, allons visiter un pays voisin : l'Algérie, présentée par madame Belynda Dine, commissaire de police, et représentante des cadres de la gente féminine dans la police algérienne.

Pouvez-vous nous résumer plus précisément votre carrière ?
"J'ai eu la chance d'avoir une carrière assez intéressante. J’ai commencé à exercer pendant deux ans au niveau de la police générale, dans la Brigade de l'émigration et du suivi des étrangers au sein de la Wilaya d’El Tarf à l'extrême est du pays. Cette expérience m’a permis de découvrir le formalisme des procédures et la réglementation en vigueur qui dépendent de la nature des conventions et relations entre pays. J’ai ensuite pris le poste de chef de service de la cellule de communication dans la même Wilaya. J’ai opté pour la mission de chef de bureau de la formation en 2009 jusqu’à ce jour, avec quelques brefs passages par d'autres services comme intérimaire.

Votre passage à l'ENSP va-t-il être un accélérateur de carrière ?
En ce qui concerne mon passage à l’ENSP, j'espère qu'il m’apportera une meilleure maîtrise dans l'exercice de mes fonctions et un plus dans l'avancement du déroulement de ma carrière.

Quelles sont les principales différences entre la police française et la police algérienne ?
La police algérienne a pu surmonter pas mal de périples. Cette expérience de gestion d’événements difficiles et douloureux vécus fait qu’aujourd’hui l'Algérie met toute sa force et son dévouement pour lutter sans discontinu contre la criminalité et le banditisme sous toutes ses formes. Je pense que l'objectif est commun à la police française, même si elle possède peut être plus de moyens. Il convient de dire que chaque pays a ses spécificités et la police respecte la loi en s'adaptant aux caractéristiques des régions.

Quels sont les enjeux d'avenir pour la police algérienne ?
Les enjeux se traduisent :
- à travers l'actualisation et l'enrichissement des différents programmes de formation policière
- par l'adoption d'une politique de convention de partenariat à l'échelle nationale dans le cadre de passerelles avec des organismes civils et militaires, et d'autres conventions internationales.
Le but étant d’améliorer les performances des policiers. Ces échanges m’ont permis de bénéficier d’une scolarité dans une école française de renom qu’est l’ENSP. Je profite d’ailleurs de cette occasion pour renouveler tous mes remerciements à la direction et aux personnels.

Quel est le souvenir le plus marquant de votre carrière ?
Mon souvenir le plus marquant est plutôt un constat très positif pour ma carrière. J’ai en effet eu la chance depuis ma sortie de l'école de police en Algérie, de travailler avec des personnes qui m’ont aidé dans mes choix et orientations."