Le tour du monde des polices (suite) : un voyage dans l'ouest africain

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Saison 2 épisode 3 : détermination, passion et émotion.

Le 24 mars, Madame Jocelyne Sandra AKOURE a illuminé l'amphithéâtre Clémenceau en revêtant une coiffe assortie à une robe traditionnelle aux couleurs chatoyantes. L'auditoire a perçu, dès les premières photos projetées, la beauté verdoyante du Gabon et s'est laissé séduire par une douce mélodie l'invitant à visiter les neuf provinces.
La présentation des services de police a mis l'accent sur le parcours professionnel de la première femme commissaire de police gabonaise, fière d'arpenter les couloirs de l'École nationale supérieure de la Police. Une histoire de famille puisque son propre père avait fait découvrir son pays natal aux élèves commissaires de la 23^e promotion (1971-1972). Aujourd'hui à la retraite, il veille sur ses trois petits enfants. L'un d'entre eux rêve peut-être déjà de suivre les pas de ses aînés à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or !

Le lendemain, une lente caravane de chameaux nous a transportés à travers les dunes jusqu'à Niamey, capitale du Niger.
Monsieur Mahamadou HASSAN ZAKARI nous a conté l'histoire de son pays et a illustré chaque période d'anecdotes qui ont éveillé la curiosité de l'assistance. Chef d'encadrement à l'École nationale de Police, et de la formation permanente à Niamey, il a mis l'accent sur le recrutement et la formation des forces de police nigériennes, sans avoir auparavant omis d'évoquer les défis sécuritaires auxquels elles doivent faire face au quotidien. Avant de se prêter avec franchise au jeu des questions, Monsieur HASSAN ZAKARI a souhaité témoigner des liens de coopération qui unissent nos deux pays en offrant un présent à la directrice de l'ENSP. Il a conclu son exposé par une description de sa tenue traditionnelle ainsi que celle qu'un élève-commissaire a eu plaisir à revêtir pour honorer son collègue de promotion.

Le 26 mars, M. Diawoye Kamba SOUMANO a accueilli son auditoire au son de la célèbre chanson « le dimanche à Bamako... » . Puis le choix des mots a laissé transparaître toute l'émotion du commissaire de police malien face aux difficiles moments vécus au nord du pays, à la fois comme combattant aux côtés des forces armées pour défendre un territoire envahi, une ville chère à son cœur : Tombouctou, mais également comme soutien d'une population meurtrie. Son éloge admiratif du rôle des femmes, en fin de présentation, et son hommage à son épouse, aura été une conclusion des plus émouvantes.